Les Dires de Zeta: L’explosion de la Tunguska


Il est une source inépuisable de spéculations en ce qui concerne la vaste région d’arbres couchés, sur toute une circonférence, qui résulte apparemment d’une explosion qui s’est produite au tout début du siècle en Sibérie. Aucune pièce à conviction n’existe, telle que de la radioactivité ou des restes météoritiques, pour permettre de résoudre cette énigme. L’énergie nucléaire n’étaient pas encore entre les mains humaines. Que s’est il passé? Les humains connaissent les explosions qui se produisent de façon naturelle et à leur niveau, mais les explosions naturelles dans l’atmosphère sont si rares qu’elles semblent ne pas exister. Il existe pourtant une potentialité pour cela, et la force de l’explosion est liée à la fréquence avec laquelle se produit l’étincelle. Les vapeurs d’essence finissent par se dissiper s’il ne se trouve pas d’allumette ou d’étincelle alentour.

Le méthane est un produit naturel qui résulte de la décomposition des matières organiques. Les fissures de la terre doivent s’en dégager ou celui-ci explose. Certains humains savent faire cracher le feu à leurs propres pets. L’humus tout comme la matière organique enterrée accidentellement représente une source de méthane, et s’il n’est pas évacué, il a tendance à monter, car il est léger, et à former des poches s’il est piégé. Il fut un temps où la Sibérie était luxuriante, fait que démontrent les carcasses de dinosaures et leur ventre plein d’herbe. Quoique rapidement gelée et recouverte de poussière volcanique, la matière organique se trouve là en puissance. Si la Sibérie peut passer pour une région de désert glacé, en revanche le centre de la Terre est chaud, et la décomposition de la matière ensevelie, qui se fait lentement mais sur une longue période de temps, permet l’accumulation d’une grande poche de méthane qui se retrouve piégé. Si le gaz se trouve relaxé à la suite d’un glissement de la croûte terrestre et que cela coïncide avec une montée de température suffisante pour tenir lieu d’étincelle, tout explose, la taille de l’explosion étant proportionnelle au volume de gaz soudainement émis.