Les Dires de Zeta: L’Homosexualité


Les parents humains accordent une grande importance à la sexualité, comme étant quelque chose qui détermine beaucoup l’orientation dans la vie. Aurons nous des petits enfants, notre fils fera-t-il partie de l’équipe universitaire, notre fille fera-t-elle un beau mariage pour pouvoir assister ses parents dans leurs vieux jours, tout dépend de l’intérêt que l’enfant exprime envers le sexe opposé, ou plus exactement, du fait qu’il ne souffre pas d’être né avec tel ou tel sexe. Cette dernière raison est presque toujours la cause de l’homosexualité, mais on ferme les yeux sur la cause, car le symptôme, qui est de s’apparier avec le même sexe, est trop angoissante pour les parents. Bien avant que le jeune enfant ne développe l’habitude de relâcher sa tension sexuelle avec d’autres enfants du même sexe, il en aura vécu des tensions intérieures: doit il faire concurrence au parent du même sexe, ou bien assumer sa condition. Si ces pensées occupent l’esprit de la plupart des jeunes cerveaux, il y a d’autres facteurs qui entrent en jeu. Le parent du sexe opposé est-il chaleureux et séduisant ou bien froid et repoussant, le jeune enfant est il accepté, félicité, lorsqu’il assume le rôle alloué à son sexe de naissance, ou bien en est il puni de façon plus ou moins subtile?

Les camarades de classe ont aussi leur rôle à jouer, bien qu’un enfant parfaitement équilibré par le noyau familial ne se tourne pratiquement jamais vers l’homosexualité en réponse à la persécution exercée par ses camarades de jeux. L’inverse est vrai. Quel que soit l’environnement scolaire, dans presque tous les cas, un enfant qui souffre au sein de sa famille à cause de préjugés sur l’attitude qu’il doit avoir en fonction de son sexe de naissance ne laissera jamais son angoisse au vestiaire lorsqu’il se trouvera hors de chez lui.

Naît on homosexuel? Non, quoique les attirances de l’âme qui s’incarne puissent en cela jouer un rôle mineur. Les distinctions physiques désignées comme en étant une cause ne sont qu’une réaction, car on comprend encore bien peu le degré d’influence de l’esprit sur le développement physique. Tout comme pour les habitudes que développent les humains, le changement nécessite que la cause, et non le symptôme, soit étudiée. Il ne sert à rien de condamner les homosexuels, qui ont moins choisi leur style de vie qu’ils n’y ont été poussés, et ce dès leur plus jeune âge. L’enfant qui commence à marcher, avant qu’il ne rentre en maternelle, fait rarement un choix de type intellectuel. Ils évitent la souffrance, la punition, et dans beaucoup de cas ce qu’ils ressentent comme des situations humiliantes ou opprimantes, ou même encore, à travers leurs yeux d’enfants, un danger de mort. Les psychiatres connaissent parfaitement ces cas là, et les expliquent très bien.

Est-ce que nous, Zêtas, avons des homosexuels parmi nous? Assurément, car les scénarios des incarnations sont les mêmes dans toutes les formes de vie. L’attirance sexuelle prendra une certaine direction, et les habitudes qui se forment dans la jeunesse sont difficiles à rompre. C’est aussi simple que cela. Est-ce que nous approuvons? Il vaut mieux dire: nous ne désapprouvons pas. Nous, dans le Service-Envers-Autrui, nous passons notre temps à nous aimer, et non à nous condamner.