Les Dires de Zeta: Influences Culturelles


La culture affecte effectivement la façon dont l’humain se situe dans son environnement. Cette culture commence avant la naissance, lorsque le foetus sent comment les émotions humaines seront acceptées dans la culture humaine. Le bébé dans l’utérus n’ignore pas les discussions, argumentations, résolutions, et tout ressentiment que la mère peut avoir à ce propos. Le bébé est véritablement dans les chaussures de sa mère. Même avant la naissance donc, le bébé anticipe comment sa personne sera acceptée, comment son timbre émotionnel sera reçu, quand il est sans danger de s’imposer, et dans quelles situations apparaît la crainte véritable pour la sécurité et le salut de l’individu.

Dans certaines cultures, on permet à l’individu de s’exprimer totalement. Peu importe la tournure d’esprit de l’individu, il peut s’exprimer. Cela ne veut pas dire que sont permises les actions contre autrui, qui entraveraient la libre progression des autres ou nuiraient à leur droit naturel d’exister. Nous parlons ici de sincérité dans l’expression de ses véritables impressions et de son état d’esprit. Dans ces cultures, l’individu se sent en sécurité pour lui-même ou pour elle-même, et comme la majorité des situations de conflit mettent en jeu la répression perçue de la libre expression, beaucoup d’énergie est disponible pour assurer le bien-être commun. Ces cultures deviennent donc en général plus sécurisantes, et on y met moins l’accent sur la volonté de dominer l’environnement.

Dans d’autres cultures, on observe beaucoup d’angoisse parce que ces zones des humains qui sont totalement naturelles ne sont pas acceptées. Une bataille commence avant même la naissance, dans laquelle l’individu enfouit ces parties du soi qui ne sont pas acceptables, mais il enterre un vivant. Comme dans les cauchemars, les parties vivantes du soi resurgissent et il faut faire avec. Il y a de la rage devant cette nécessité. L’individu combat avec lui-même, et il a donc peu d’énergie pour assurer le bien-être commun. L’individu n’éprouve-t-il donc pas seulement un sentiment d’insécurité dû fait du manque de considération perçu en provenance d’autrui, mais la communauté a ce même sentiment, du fait du manque d’intérêt pour le bien être commun.