Les Dires de Zeta: Manger des Cochonneries


Les humains rêvent souvent de ce qu'ils se plaisent à appeler un monde parfait : pas besoin de travailler, dormir jusqu'à midi, tout ce dont ils ont envie pour manger et boire, du sexe en veux tu en voilà, et aucune réglementation concernant les plaisirs d'aucune sorte. Ils font des efforts pour cela, en réduisant leur temps de travail, en augmentant leur temps de loisir, et en introduisant dans leur régime alimentaire de la nourriture plaisir, d'abord le dessert. Le manque d'exercice, qui d'abord fait du bien parce qu'on est plus reposé que fourbu peut mener à un corps en très mauvaise santé. De la même manière, la nourriture plaisir, autrement dit les cochonneries, peut être tout aussi destructrice. Les cochonneries c'est tout simplement trop de bonnes choses. Les hommes des cavernes s'attardaient au carré de baies parce que les baies étaient sucrées et ils avaient ainsi leur dose de vitamine C. Ils mangeaient des aliments très gras avec grand plaisir, et emmagasinaient ainsi des calories pour les temps de vaches maigres. Et ils mangeaient tout les aliments salés qui leur tombaient sous la main parce qu'ils étaient toujours menacé d'anémie, surtout dans les terres et loin des côtes.

Mais les hommes des cavernes étaient tenus au contrôle de par leur existence cruelle. L’excès de plaisir était le dernier de leur souci. La civilisation a par essence permis à l’homme de suivre ses appétits, sans contrôle. Si les sucreries ont bon goût, alors offrez vous le diabète et l’hypoglycémie. Si la nourriture riche a meilleur goût que celle qui est allégée, alors offrez vous l’obésité et les maladies cardio-vasculaires. Si le sel rehausse le goût des aliments, alors usez de la salière jusqu'à ce que votre tension atteigne des sommets. Les humains ne font attention que lorsque leur santé est détraquée. Pour ceux qui ont plus souvent que permis tendance à manger n’importe quoi, ou même des aliments de base sucrés, gras ou salés, le bon sens voudrait qu’au moins ils équilibrent. Pensez comment vous vous sentiriez affreux si vous étiez gros, apoplectique, et en proie aux oscillations de la quantité de sucre dans votre sang. Buvez trop et vous apprendrez vite que vous l’avez bien mérité en ayant si mal aux cheveux. Les cochonneries mettent plus de temps, mais le fruit de vos excès peut vous plonger dans une vie en proie à une douleur qui ne disparaîtra pas en un jour.